La FreeSculpt EX1 est une imprimante 3D grand public vendue depuis 2 ans chez Pearl (pour 700€) et c’était mon cadeau de Noël 2013 (pour 2014 c’est un QuadCopter FPV avec APM, ça méritera un article).
Le gros avantage de cette imprimante, c’est qu’il est facile de l’acheter en France, livrable rapidement et surtout, elle est d’un bloc à deux portes vitrées qui absorbe le son des moteurs (mais pas celui des ventilateurs ..). Une imprimante 3D plug-and-play, suffit de la brancher, charger une bobine d’ABS et lancer l’impression depuis la carte SD ou via l’USB mais là où ça tache c’est sur le soft.
Car dans la réalité, c’est une imprimante chinoise, rebrander par des Allemands, de base la FreeSculp est le renommage d’une imprimante de la marque Myriwell. Le logiciel fourni à plusieurs lacunes, la première étant de n’être disponible que pour Windows, la deuxième c’est que la gestion fine des paramètres est catastrophique et la troisième c’est les algorithmes d’impression assez primitif et foireux..
Mais, un vendeur russe a mis à disposition le logiciel Cura (Windows et Mac) qui gère la EX1 à condition d’entrer quelques paramètres.
Logiciel Cura dispo sur myriwell.ru
EDIT : Le site russe ne propose plus le téléchargement, voici donc des miroirs. ( Cura 14.01.3 & Cura 14.03.1 )
Lors de l’installation du soft, la EX1 sera proposée dans la liste des imprimantes à configurer donc c’est relativement simple à installer et pour une compatibilité parfaite, j’ai simplement cherché les lignes de configurations dans un fichier prêt à imprimer en .gcode directement exporter du logiciel Myriwell.
Paramètres à remplacer dans l’onglet «Start/End-GCode» , en supprimant le contenu du «end.gcode» et en remplaçant les valeurs dans «start.gcode»
Au cas où le soft serait au lancement en russe, ci-joint le cheminement pour changer de langue.
Une autre astuce, au lieu d’utiliser la version du firmware de Pearl, il faut utiliser la version de Myriwell qui inclut une mise à jour du firmware de l’imprimante( 1.3 ou 1.4 ), proposant par exemple la possibilité de mettre en pause l’impression. ( Utile meme en générant les .GCode depuis Cura ).
Pour le soft ( Windows ) incluant le firmware c’est en bas de cette page ( en chinois ) : Myriwell.com
Une chose gênante avec cette imprimante, c’est le support d’impression, une sorte de plaque de PCB troué à clipser sur le plateau chauffant. Mais le problème est qu’il est difficile de réussir des « fonds » sur les objets avec cette plaque, un support sera imprimé et l’objet viendra s’imprimer par dessus.
Et ça pose aussi un problème de température pour l’ABS, alors en oubliant la plaque, en augmentant la température à 108°C et en recouvrant le plateau chauffant de scotch Kapton et en utilisant le logiciel Curva, on arrive enfin à un résultat satisfaisant d’impression.
Car pour l’ABS il est important que le plateau soit à une température suffisamment haute pour que les premières couches adhèrent et qu’elle ne se soulève pas, évitant ainsi une déformation de la « base » de l’objet.
J’ai acheté mon rouleau sur AliExpress pour 5,70€ ( comme d’hab ) : 1 Pcs One side Self adhesive 50mm X 100ft High Temperature Heat Resistant Polyimide…
La carte mère est basée sur une puce ATMEGA64 A d’ATMEL et les connecteurs sont standards, il est simple de remplacer la carte ou simplement de flasher un firmware permettant plus de choses avec un peu d’adaptation.
Conclusion : En mettant à jour le firmware, en oubliant le plateau amovible, en imprimant directement sur le plateau chauffant recouvert de Kapton Tape et en utilisant le logiciel Curva pour générer les .GCode, on obtient enfin une imprimante utilisable qui n’a rien à envié a ses concurrentes.
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8 Comments
Bonjour
j’ai bien aimé votre article. Mais serais il possible d’avoir plus de détail a propos des star gcode et endgcode.
merci et continuez comme ça
Sympa Mathieu 🙂
J’ai simplement récupéré les lignes sur un .gcode sortie du soft fourni avec l’imprimante, c’est à améliorer.